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Photo du rédacteurClara Baiwir

Un cerveau plastiquement sportif


Que signifie ce terme qui peut sembler quelque peu obscur ?

Jusqu'à peu, on pensait que le cerveau se développait de la naissance au début de l'âge adulte – jusqu'à l'âge de 20 ou 25 ans –, puis déclinait régulièrement et inéluctablement. Mais grâce aux récentes découvertes scientifiques, on a désormais une vision plus optimiste du cerveau : à tout moment, le système nerveux peut produire de nouvelles connexions en formant non seulement de nouvelles synapses, les zones de contact entre cellules nerveuses, mais aussi de nouveaux neurones. La plasticité cérébrale est une réalité prometteuse. Elle souligne le dynamisme des fonctions cognitives, offrant de ce fait des perspectives encourageantes d'entraînement et de rééducation.


Forts de ces résultats, de nombreux développeurs en informatique se sont engouffrés dans le créneau, porteur, de l'entraînement cérébral. Que ce soit sur consoles de jeux, ordinateurs ou smartphones, le principe est similaire : proposer des exercices visant à stimuler les fonctions cognitives, telles la mémoire, l'attention ou encore la vitesse de réaction.


Toutefois, aujourd'hui, les scientifiques pensent que ce type d'entraînements ne se « transfère » pas ou peu aux tâches de la vie quotidienne. En d'autres termes, vous êtes imbattable sur votre smartphone au sudoku, mais cela ne sert pas à grand-chose. Les capacités de raisonnement acquises en pratiquant ce jeu ne sont probablement pas celles que vous utilisez à votre travail.


Pourtant, un remède au déclin du cerveau existe. Accessible au plus grand nombre, sans nécessiter de souscriptions coûteuses ou de moyens financiers importants. C'est l'activité physique.

Les scientifiques sont unanimes : l'exercice est bénéfique pour la santé mentale, via des mécanismes neurophysiologiques désormais bien connus.



En particulier, il favorise la neurogenèse, la création de nouveaux neurones, dans certaines régions de l'hippocampe, structure du cerveau jouant un rôle central dans l'apprentissage spatial et la mémoire, ainsi que dans différentes aires du cortex, siège des fonctions cognitives les plus complexes, telle la planification et l'anticipation

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